La France est, de loin, le pays de l’Union Européenne qui utilise le plus le chèque avec une moyenne de 37,4 transactions par habitant et par an en 2014, contre 7,3 en moyenne pour l’Union Européenne, selon l’INSEE.
Les Français font donc figure d’exception en restant attachés à ce moyen de paiement et l’utilisent pour près d’un paiement sur cinq. Pour l’achat et l’entretien automobile, ce sont même les deux tiers des paiements qui se font par chèque, selon le Groupement des Cartes Bancaires.
Néanmoins, le chèque est assez coûteux pour les banques, qui commencent déjà à décourager les consommateurs à utiliser leur chéquier. Pour preuve, selon Les Echos, l’opposition en cas de vol, l’envoi à domicile ou la destruction de chéquiers seront dorénavant facturés entre 7,50€ et 12,50€ par la Société Générale en Ile-de-France !
La fin du chèque étant une chronique annoncée, l’Etat souhaite promouvoir les modes de paiement innovants de nouveaux acteurs, en marge des banques. Récemment, Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie déclarait qu’il est « essentiel d’accroitre la contribution de l’industrie des paiements à la croissance et à l’innovation ». Une industrie qui, en France, représente 90 000 salariés et 6 à 7 milliards d’euros de valeur ajoutée. Ce sujet des moyens de paiement a été évoqué le 2 juin 2015 à Bercy, lors des Assises des moyens de paiement.
Ainsi, l’Etat souhaite la poursuite du développement des autres modes de paiement (carte bancaire, prélèvement, virement), qui sont d’ailleurs déjà en croissance régulière. Les nouveaux consommateurs s’orientent désormais naturellement vers le paiement via Paypal ou via leur téléphone mobile, grâce aux puces NFC maintenant intégrées à de nombreux smartphones. Toutefois, l’un des maîtres mots de ces Assises était la sûreté des modes de paiement. Or, ces nouveaux modes de paiement sont aussi la porte ouverte à de nouveaux types de fraudes (notamment parce qu’ils sont pris d’assaut par les hackers), auxquelles il est primordial de remédier.
La sécurisation des paiements, c’est le problème auquel DEPOPASS (www.DEPOPASS.com), une entreprise innovante, a décidé de s’attaquer. Cette « Fintech » a pour ambition de remplacer l’utilisation du chèque de banque par leur propre service, ni plus ni moins ! Car, en plus de sa disparition à terme, le chèque de banque est un mode de paiement falsifiable – et falsifié. Fort de son partenariat avec S-Money, filiale du groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne, DEPOPASS vise une sécurisation de la transaction à toute épreuve et un accompagnement de A à Z de ses clients. L’entreprise joue ainsi le rôle d’intermédiaire de confiance entre acheteur et vendeur.
Le chèque de banque est donc un moyen de paiement qui est amené à disparaitre, notamment pour les transactions entre particuliers. Il sera remplacé par les nouveaux services et moyens de paiement qui se développent sur le marché.